Les salariés, travaillant dans la compagnie des bus » Dignité de Jacmel », ont réagi, le lundi 21 octobre 2024, au micro de la Presse, à l’Aéroport de Jacmel pour exiger de l’État haïtien le paiement de plusieurs mois de salaire et ont souhaité que l’État puisse apporter des réparations dans ces bus qui sont restés trop longtemps inactifs au parking afin de les remettre au service du transport des écoliers.
Selon le témoignage de certains parents, les taxis motos sont très coûteux et même trop risqués pour emmener leurs enfants à l’École, à cause de l’état piteux des routes. Les employés des provinces ne peuvent pas percevoir leur salaire, pourtant la Direction de la Dignité dispose un budget mensuel estimant à 59 millions de gourdes.
Mme Vanite Marseille, l’une des plus anciens salariés de la compagnie, a dénoncé la décision de la Direction Générale de suspendre ces employés de leur travail sans solde. Elle en a profité pour demander à l’État haïtien de rembourser ses dettes à ces employés afin qu’ils puissent répondre à leurs besoins les plus fondamentaux.
Frantzy François et Guerline Dessources, de leur côté, exigent qu’on leur paie leur salaire pour lequel ils ont déjà travaillé depuis plusieurs mois. De plus, ils ont demandé à l’État haïtien de résoudre le problème des bus Dignité pour pouvoir faciliter le transport des écoliers qui n’ont pas les moyens pour se rendre à l’école.
Madame Dessources à montré que les enfants sont exposés au quotidien à des accidents de motocyclette. Et, M. François, de son côté, a déclaré que les bus n’ont pas de problèmes majeurs et estime que l’État n’a pas la volonté pour remédier à cette situation.
Monsieur Onel Bazelais, l’un des inspecteurs de » Bus Dignité, donne un ultimatum de 10 jours aux hauts responsables de cette compagnie dans l’idée de prendre une décision le plus vite possible concernant le paiement des employés et la réparation des véhicules qui pourront apporter un ouf de soulagement aux parents.
« Les bus n’ont pas de problèmes majeurs ». Ce sont des problèmes de pneus et de stater qui peuvent être très rapidement résolus. Nous attendons que les responsables manifestent leur bonne foi et font preuve de leadership afin de répondre aux tâches qui leur sont assignées », a conclu Monsieur Bazelais.
Elourde Recule Correspondante de LCI à Jacmel
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