Qu’arrive-t-il à un homme
dans le couloir de la mort lorsque le détective principal dans son cas dit qu’il s’est trompé, qu’il est complètement convaincu de l’innocence du détenu et qu’il a supplié les tribunaux, pour que le gouverneur – n’importe qui – sauve la vie de cet homme ?
Au Texas, jusqu’à présent rien.
Robert Leslie Roberson doit toujours mourir d’une injection mortelle jeudi malgré toutes les preuves indiquant qu’il a été condamné à tort pour la mort de sa fille Nikki, âgée de 2 ans, en 2002. À l’époque, les enquêteurs ont vu ce qu’ils voulaient voir : le syndrome du bébé secoué. En réalité, la petite Nikki avait une pneumonie dans les deux poumons, elle avait des conditions préexistantes pour lesquelles on lui a prescrit des opioïdes qui sont maintenant interdits pour les enfants, et elle avait une septicémie non diagnostiquée.
C’est selon Brian Wharton, l’ancien détective de police qui a dirigé l’enquête et l’arrestation ultérieure de Roberson. Wharton, maintenant ministre ordonné à l’Église méthodiste unie, s’est entretenu avec le podcast The Excerpt de USA TODAY dans une conversation franche sur les erreurs dans l’affaire et sur ce qui devrait être la bonne voie pour le Texas.
« J’avais tort. Je n’ai pas vu Robert. Je n’ai pas entendu Robert », a déclaré Wharton. « Je peux vous le dire maintenant, c’est un homme bon. C’est un homme gentil. C’est un homme gracieux. Et il n’a pas fait ce dont l’État du Texas et moi l’avons accusé. »
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