Les médecins ont commencé à tester le premier vaccin contre le cancer du poumon à ARNm au monde chez les patients, alors que les experts ont salué son potentiel « révolutionnaire » pour sauver des milliers de vies.
Le cancer du poumon est la principale cause mondiale de décès par cancer, représentant environ 1,8 million de décès chaque année. Les taux de survie chez les personnes atteintes de formes avancées de la maladie, où les tumeurs se sont propagées, sont particulièrement faibles.
Maintenant, les experts testent un nouveau vaccin qui demande au corps de chasser et de tuer les cellules cancéreuses – puis les empêche de revenir. Connu sous le nom de BNT116 et fabriqué par BioNTech, le vaccin est conçu pour traiter le cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC), la forme la plus courante de la maladie.
L’essai clinique de phase 1, la première étude humaine de BNT116, a été lancé sur 34 sites de recherche dans sept pays : le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Allemagne, la Hongrie, la Pologne, l’Espagne et la Turquie.
Le Royaume-Uni dispose de six sites, situés en Angleterre et au Pays de Galles, le premier patient britannique à recevoir le vaccin ayant reçu sa dose initiale, le mardi 20 août dernier.
Au total, environ 130 patients – du stade précoce avant la chirurgie ou la radiothérapie, à la maladie à un stade avancé ou au cancer récurrent – seront recrutés pour se faire vacciner en même temps que l’immunothérapie. Environ 20 seront du Royaume-Uni.
Le vaccin utilise de l’ARN messager (ARNm), similaire aux vaccins contre le Covid-19, et fonctionne en présentant au système immunitaire des marqueurs tumoraux du CPNPC pour amorcer le corps pour lutter contre les cellules cancéreuses exprimant ces marqueurs.
L’objectif est de renforcer la réponse immunitaire d’une personne au cancer tout en laissant les cellules saines intactes, contrairement à la chimiothérapie.
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