Suite à la publication d’un rapport faisant état d’au moins 1 379 personnes tuées ou blessées dans la violence des gangs et 428 personnes enlevées dans le pays entre avril et juin de cette année, l’Organisation des Nations Unies (ONU) appelle à accélérer le déploiement des forces de sécurité internationales en Haïti.
« Les fournisseurs de services déclarent recevoir en moyenne 40 victimes de viol par jour dans certaines régions de la capitale », prévient le nouveau rapport du bureau de l’ONU dans la capitale haïtienne, Port-au-Prince.
Ces derniers mois, le nombre d’enfants recrutés dans des gangs et les taux de violence sexuelle ont augmenté, selon le rapport.
Les gangs armés contrôlent la majeure partie de la capitale haïtienne depuis l’assassinat du 58e président de la République, Son Excellence Monsieur Jovenel Moïse en juillet 2021. Ils ont forcé l’ex-premier ministre, Ariel Henry, à démissionner en avril de cette année en paralysant le pays avec une vague de violence sans précédent.
Pour réprimer l’anarchie et faciliter les élections libres l’année prochaine, le premier détachement d’un groupe de travail international supervisé par l’ONU a été déployé à Port-au-Prince, le mardi 25 juin dernier.
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