Après une élection en trois tours, Yaël Braun-Pivet a finalement été réélue à la présidence de l’Assemblée nationale française, le jeudi 18 juillet. Mais au lendemain de ce vote, les tractations continuent dans l’hémicycle.
D’autres postes stratégiques restent à pourvoir, la questure et les huit commissions permanentes, et les trois blocs en présence briguent ces missions de haute responsabilité.
Parmi les postes convoités, qui devront encore être départagés au sein de l’Assemblée nationale française ce vendredi 19 juillet, figurent les présidences des huit commissions permanentes. Elles sont en charge notamment d’examiner les amendements aux textes de lois.
Pour élire leurs présidents, même principe que pour le perchoir (soit la présidence de la chambre basse) : deux tours à la majorité absolue, et si nécessaire, un troisième à la majorité relative.
La présidence la plus stratégique est celle de la Commission des finances, traditionnellement réservée à un député d’opposition. Un poste important, car l’élu se retrouve alors avec le pouvoir, par exemple, de contrôler le budget de l’État.
Le bureau de l’Assemblée
Il faudra également former le bureau de l’Assemblée nationale, composé notamment de six vice-présidents et de trois questeurs, responsables du palais Bourbon et de son budget.
Au total, 21 postes seront attribués grâce à un système de points. Plus un groupe a de députés, plus il a de points, et peut donc positionner des candidats à ces fonctions. Mais si les groupes ne parviennent pas à se mettre d’accord sur la répartition des postes, ils devront passer au vote. À noter, qu’au moins un de ces membres doit être élu de l’opposition.
La gauche a déjà prévu de s’opposer à l’élection de députés du Rassemblement national à ces postes clefs, comme la macronie qui veut en exclure également la France insoumise. L’issue de ces scrutins est donc tout aussi incertaine que l’était l’élection au perchoir.
Source: RFI
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