Les femmes et les filles haïtiennes sont confrontées à un niveau de violence « alarmant », y compris des menaces de viol, dans les camps de déplacement de fortune qui ont surgi à la suite de la vague de violence des gangs dans le pays, selon les Nations Unies.
Dans un rapport publié hier mercredi, l’ONU Femmes a déclaré que les camps manquent d’infrastructures de base, telles que l’éclairage et les serrures pour les “chambres” et les toilettes, ce qui laisse les femmes et les filles « particulièrement exposées au risque de violence sexuelle et sexiste ».
À cause de la violence des gangs dans plusieurs communes du pays, plus de 578 000 personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays selon l’ONU, et un peu plus de la moitié de ce chiffre sont des femmes et des filles.
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